Notre essentiel pour un pèlerinage à vélo
Voyager c’est partir et quitter ce qui nous encombre pour aller vers un mieux-être.
Bottes et Vélo
Les premiers kilomètres de notre pèlerinage, nous les ferons à vélo. Cette façon de voyager permet de transporter plus de bagage et de progresser plus rapidement. Mais après une dizaine de jours, que le pèlerin soit à pieds ou à vélo, il sera confronté aux mêmes défis intérieurs. Et s’il traine trop de poids, celui-ci commencera sérieusement à se faire sentir. Grandes montées, faux plats, chemin sablonneux ou boueux, et grands vents amèneront le pèlerin cycliste à faire le tri de son bagage pour ne garder que l’essentiel.
Lors de notre premier pèlerinage à vélo, nous avions chacun nos sacoches bien remplies et nous trainions une petite remorque contenant d’autre matériel pouvant être pratique. Après quelques jours, notre bilan était clair : nous n’avions pas besoin de la glacière, ni d’autant de vêtements, ni du grand poêle de camping… Bref, pour notre second pèlerinage à vélo, nous n’avons emporté que ce qui nous avait réellement servi la première fois. Puis pour le suivant, nous nous sommes procurés de l’équipement plus adapté pour notre type de voyage, sans dépenser une fortune et tomber dans le piège de l’image du parfait petit pèlerin cycliste que l’on cherche à tout prix à nous vendre. Et ainsi de suite jusqu’à aujourd’hui, chaque pèlerinage nous a permis de définir « notre essentiel » et la façon dont nous souhaitions vivre cette aventure.
Aujourd’hui, je vous partage la liste actuelle détaillée du matériel que nous allons avoir avec nous pour nos premiers 1400 km à vélo. En résumé, le pèlerin cycliste doit penser : léger, pratique, durable et compact, sans oublier confortable! Et tout comme le pèlerin à pieds, nous transportons l’essentiel, sachant que tout au long de notre route nous trouverons le reste.Ainsi, sur nos vélos nous avons deux sacoches de voyage et une sacoche au guidon chacun. Nous avons deux sacoches chambre- salle de bain, une sacoche cuisine, une sacoche garage et bureau (au guidon) et une sacoche vide qui nous sert de frigo et de garde-manger. Les sacs de couchage, les matelas de sol et la tente sont sur les porte-bagages.
De pèlerinage en pèlerinage nous avons précisé et ajusté le tir afin d’obtenir cet équilibre qui représente pour nous notre zone minimale de confort pour voyager en nomades. En cours de pèlerinage, chacun saura définir « son essentiel ». Et de pas en pas, de jour en jour, de coup de pédale en coup de pédale, cet essentiel sera retravaillé et redéfini. Il importe de savoir se respecter et respecter son rythme de changement. Exactement comme nous devons le faire lorsque nous souhaitons faire un ménage de ce qui nous encombre dans notre vie de tous les jours.
Brigitte Harouni