Ann Sieben, la pèlerine de l’hiver – 59ième jour de marche

2015-12-29 0 Par Éric Laliberté
Ann Sieben, The Winter Pilgrim, en est à son 59ième jour de marche. Elle a entrepris son pèlerinage le 1er novembre dernier, depuis Denver au Colorado, et projette d’arriver pour Pâques à Ste-Anne-de-Beaupré. Nous vous rappelons qu’Ann est la première pèlerine munie d’une crédencial nord-américaine, délivrée par l’archevêque de Denver.

Anne Sieben - Door of MercyLa neige ayant tardé cette année, ce n’est que depuis quelques jours qu’Ann est confrontée à l’hiver. Les deux premiers mois de sa longue marche auront eu des airs d’automne jusqu’à la fin décembre.

Arrivée depuis peu dans la région de Green Bay, en bordure du lac Michigan, une fine pellicule de neige l’attendait pour célébrer Noël. Ann se trouvait alors au sanctuaire Our Lady of Good Help (New Franken – Wisconsin) et, par la même occasion, franchissait sa troisième porte de la miséricorde. Le Pape François ayant désigné la présente année liturgique comme étant celle de la Miséricorde, plusieurs de ces portes ont été identifiées à cet effet dans les églises du monde entier.

Étant de passage dans le Wisconsin, elle a également pu emprunter le nouveau chemin de pèlerinage, « The Wisconsin Way », mis sur pied pour relier les grands sanctuaires de cet état, et une section du Ice Age Trail. Elle mentionne qu’elle apprécie bien les nombreux sentiers de montagne, ou simplement hors route, qui se trouvent tout le long du parcours et qui lui permettent de quitter régulièrement les routes pavées pour se retrouver en pleine nature.

Ann dit ne jamais avoir de difficultés à trouver d’hébergement. Les nombreux villages qui jalonnent le chemin lui rendent la vie facile et les paroisses y sont accueillantes, tout comme les différents monastères croisés où l’expérience prend des airs de camino.

Pour suivre le pèlerinage d’Ann Sieben, rendez-vous sur son blogue: http://winterpilgrim.blogspot.ca/Bottes et Vélo - Emblême. Elle arrivera à Sault-Ste-Marie, en Ontario, dans quelques jours.

Éric Laliberté